Ce texte souligne l'importance de reconnaître les parents comme des partenaires égaux dans l'éducation de leurs enfants, malgré les stéréotypes qui les associent parfois aux difficultés scolaires. Les enseignants doivent éviter de catégoriser ces difficultés en termes de handicap socioculturel, ce qui peut entraîner une stigmatisation collective.Les parents, en particulier ceux issus de milieux populaires, désirent une implication plus étroite dans la scolarité de leurs enfants, même s'ils peuvent être perçus comme peu engagés en raison de leur manque d'initiative dans la communication formelle avec l'école. Cependant, cela peut découler plutôt d'une confiance envers l'école et ses enseignants.Le repérage des troubles cognitifs chez les enfants permet aux parents de se libérer de la culpabilité et de s'engager dans des traitements basés sur des protocoles scientifiques, bien que certains peinent à adopter cette approche. Les enseignants ont un rôle crucial dans la prévention précoce et le partenariat avec des institutions spécialisées pour convaincre les parents d'adopter une perspective objective.L'étiquetage des élèves diagnostiqués peut entraîner une orientation vers un enseignement spécialisé, mais cette possibilité est parfois dissimulée lors du consentement initial au diagnostic, ce qui dévalorise le rôle des parents et leur connaissance de leur enfant. De plus, l'implication de l'élève dans les discussions le concernant est souvent limitée, ce qui peut ne pas refléter réellement ses besoins ou points de vue.